Durabilité
Rendre le secteur laitier plus durable est l'un des fers de lance de MilkBE en tant qu'organisation sectorielle. Le programme de durabilité a déjà été déployé depuis 2014 dans toute la chaîne laitière, du producteur laitier au transporteur et au transformateur de lait. Le Monitoring de durabilité fait le point sur les initiatives de durabilité dans tous les maillons de la chaîne. De cette manière, non seulement ils sont cartographiés, mais l'évaluation comparative et la sensibilisation peuvent également être utilisées pour œuvrer en faveur d'une plus grande durabilité. En outre, le secteur montre ainsi, par des faits et des chiffres, qu'il prend sa responsabilité sociale au sérieux et qu'il contribue aux solutions du problème climatique.
Dans l’ensemble de la chaîne laitière
L’impact de ce monitoring sur l’amélioration de la durabilité de l’ensemble du secteur laitier est renforcé grâce au déploiement d’un programme sectoriel de durabilité dans l’ensemble de la filière laitière. C’est ainsi que les différentes initiatives de durabilité et les progrès réalisés sont inventoriés au niveau de la production laitière, du transport et de l’industrie laitière transformatrice. Chaque maillon de la chaîne contribue ainsi à un secteur laitier encore plus durable.
1. à l’exploitation laitière
42 initiatives de durabilité sont monitorées à la ferme. 97 % de tous les producteurs laitiers participent activement à ce monitoring. En moyenne, ils ont appliqué 19,9 des 42 initiatives en 2020. Tous les trois ans, les exploitations laitières sont visitées par des auditeurs indépendants. Les initiatives sont extra-légales ; toutes les entreprises ne peuvent pas appliquer les critères car ils sont parfois spécifiques à une entreprise.
2. collecte de lait
Aussi pendant le transport, la durabilité est surveillée et mesurée. Depuis 2006, des données sont réclamées chaque année à 8 entreprises laitières qui représentent environ 82% du lait collecté en Belgique. Ces chiffres traduisent l’évolution du secteur du transport sur le plan du nombre de kilomètres parcourus, de la consommation totale de carburant, du respect de l’environnement des camions-citernes de collecte, de l’efficience par camion-citerne de collecte
3. transformation laitière
Depuis 2005, une enquête est réalisée chaque année auprès des entreprises transformatrices pour sonder leurs efforts en faveur du renforcement de la durabilité de la transformation laitière. 12 sites représentant plus de 90% du lait transformé en Belgique y ont participé en 2019. Ces entreprises fournissent des chiffres annuels au sujet de la production et du lait transformé, de la consommation d’énergie et d’eau, du recyclage de l’eau, des eaux résiduelles, des émissions de CO2, du traitement des déchets et de la production d’électricité verte.
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Rendre le secteur laitier plus durable est l’un des fers de lance de MilkBE. Le programme de durabilité, appelé “Monitoring de la durabilité”, est déployé depuis 2014 et inventorie les initiatives durables à tous les maillons de la chaîne. En outre, le secteur montre qu’il prend sa responsabilité sociétale et qu’il contribue à apporter des solutions au problème climatique;
Mais les choses ont beaucoup bougé : la durabilité est une priorité politique et sociale majeure; les clients interrogent aussi le secteur laitier au sujet des efforts qu’il réalise. Par ailleurs, les producteurs laitiers sont conscients qu’il est nécessaire de renforcer la durabilité pour garantir la viabilité de leur exploitation et celle de la génération suivante. C’est la raison pour laquelle le Monitoring de la durabilité a fait l’objet d’une profonde mise à jour et qu’il sera digitalisé.
Articles sous les feux
L’empreinte carbone du lait belge recule de 30% en 20 ans
L’empreinte carbone du lait belge recule selon une étude de la KU Leuven. En 20 ans, les exploitations laitières ont réussi à réduire l’empreinte carbone du lait de 30%. En moyenne, l’empreinte carbone du lait belge a reculé de 1,32 kg d’équivalents CO2 par litre de lait cru départ ferme en 2000 à 0,93 kg d’équivalents CO2 en 2019. La baisse des émissions résulte d’une meilleure gestion d’exploitation et d’une meilleure composition des aliments de bétail.
Lutte contre le méthane via la Convention Emissions entériques
En signant la Convention Emissions entériques Bovins 2019-2030, 15 organisations (instituts de recherche, fabricants d’aliments de bétail, pouvoirs publics et organisations agricoles, …) se sont engagées à réduire les émissions de méthane entérique de 19% d’ici 2030 par rapport à la période de référence 2005. Elles ont promis de collaborer à la réduction des émissions de méthane provenant du processus de digestion des bovins.
