enregistrement des antibiotiques
Bien que les exploitations laitières ne soient pas de grandes consommatrices d’antibiotiques, ces derniers sont administrés lorsque c’est nécessaire. Les antibiotiques peuvent être utilisés pour les vaches laitières par les vétérinaires afin de freiner la croissance des bactéries et endiguer ainsi les maladies animales. L’enregistrement de l’utilisation des antibiotiques pour les vaches laitières est obligatoire dans le cadre du cahier des charges QFL. MilkBE veut ainsi encourager une utilisation encore plus raisonnée des antibiotiques.
Convention antibiotiques
L’utilisation des médicaments et la résistance aux antibiotiques sont une préoccupation sociétale qui n’a cessé de croître au cours de la dernière décennie. En 2016, une convention a été signée entre les autorités belges et les différentes parties prenantes, parmi lesquelles les associations vétérinaires, les organisations agricoles et MilkBE.
Lors du renouvellement de la convention en 2021, les objectifs initiaux ont été renforcés. C’est ainsi par exemple que l’utilisation totale de substances antimicrobiennes doit être réduite de 65% d’ici 2024 par rapport à l’année de référence 2011. L’ensemble du secteur agricole est convaincu que ceci est un objectif atteignable moyennant un engagement de toutes les parties concernées.
EngagementS DE MilkBE
La société pose des exigences strictes et les clients de l’industrie laitière demandent aussi quelles actions sont entreprises afin de réduire l’utilisation d’antibiotiques pour le bétail laitier. Dès lors, MilkBE veut également prendre ses responsabilités sociétales et souscrit à la convention. Concrètement, MilkBE a contracté quelques engagements. Ces engagements s’inscrivent dans la philosophie d’une amélioration de la durabilité du secteur laitier.
- Amener les producteurs laitiers à faire un usage optimal des antibiotiques;
- Poursuivre l’enregistrement systématique de l’utilisation des antibiotiques dans les exploitations laitières via AB-Register (Flandre) ou BIGAME (Wallonie) en partenariat avec le vétérinaire d’exploitation;
- Utiliser les rapports de benchmarking annuels rédigés pour les producteurs laitiers par l’AMCRA comme fil conducteur dans leur politique en matière d’usage des antibiotiques;
- Inciter les producteurs laitiers à tirer les leçons des rapports de benchmarking au niveau de leur exploitation;
- Inclure les recommandations et les conseils pour une utilisation optimale des antibiotiques dans le cahier des charges IKM/QFL/QMK;
- Développer des mécanismes qui encourageront les producteurs laitiers à réaliser une utilisation optimale des antibiotiques dans leur exploitation.
rapport de benchmarking sectoriel
En rassemblant les données relatives à l’usage des antibiotiques dans chaque exploitation laitière, il est possible de répertorier l’utilisation des antibiotiques au niveau sectoriel.
Dès lors, l’AMCRA établira chaque année un rapport sectoriel pour le bétail laitier. Ce rapport offrira un aperçu unique des tendances générales en usage d’antibiotiques pour le bétail laitier et établira donc la base d’une dispense de conseils et d’une politique axée sur le secteur.
Le premier rapport pour les exploitations laitières a été présenté en 2020 et porte sur l’année 2019. Dans les années à venir, la qualité du rapport sera sans cesse améliorée et les leçons que nous pourrons en tirer seront donc d’autant plus pertinentes.
RAPPORT DE BENCHMARKING INDIVIDUEL
Tous les ans, chaque producteur certifié QFL recevra un rapport de benchmarking individuel. Il obtiendra ainsi un meilleur aperçu de (l’évolution de) l’utilisation des antibiotiques dans son exploitation et pourra comparer la situation de son exploitation à celle de ses collègues. Ce rapport de benchmarking établira la comparaison pour les différents groupes d’âge du bétail laitier présent. Il indiquera aussi la fréquence d’utilisation d’antibiotiques critiques, à savoir les antibiotiques dits de dernier recours (lorsque la bactérie isolée est résistante aux antibiotiques de première et de deuxième ligne).
Le rapport permettra au producteur laitier d’examiner avec son vétérinaire d’exploitation la meilleure approche sanitaire et un usage d’antibiotiques bien réfléchi pour ses animaux.
